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La crise sanitaire a poussé les annonceurs à se soucier davantage du contexte dans lequel leurs publicités étaient diffusées. Cette préoccupation de ne pas être associé à des contenus anxiogènes a donné lieu à des excès. Par exemple, pour un éditeur, parler de la « mort de certains personnages » dans un article consacré à une fiction TV, peut avoir pour effet une démonétisation plus ou moins importante des inventaires publicitaires liés à l’article. Le mot « mort » ayant par défaut une connotation négative, même si le contexte ne l’est pas forcément.

La Brand Safety est donc devenue un critère très sensible. Le marché a répondu à cette situation par la création de divers outils et méthodes (mots clés, blacklists, blocklists, etc…) qui sont supposés garantir un haut niveau de contrôle des inventaires en adéquation avec ces nouveaux enjeux. Cependant, ces mesures ont été lancées sans concertation et de façon désordonnée. Résultat : le système est opaque et trop hétérogène pour qu’ils fonctionnent efficacement. Les dysfonctionnements sont nombreux et vont perdurer.

Le SRI (Syndicat des Régies Internet) a tenté de proposer un constat global de la problématique de Brand Safety assorti de bonnes pratiques que vous pouvez consulter ici (https://www.sri-france.org/wp-content/uploads/2021/04/SRI_PPB-Brand_Safety-Brand_Suitability.pdf). Pour son réseau de sites partenaires, Culture G a réagi à cet impératif en monitorant les données sur le contenu catégorisé comme tendancieux par les annonceurs. Notre équipe peut ainsi exclure les « faux positifs » et s’assurer que l’impact des blocages ne met pas en péril vos revenus.